Dépollution physico-chimique
Cette technique est utilisée sur les terres et les déchets qui ne peuvent être traités par voie biologique.
Les exemples typiques de pollution concernés par ce procédé sont le pétrole lourd, l’huile de vidange, les PCB et autres contaminants chlorés comme le PER et le TRI, les métaux lourds et les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP).
Hors les terres polluées, de nombreux autres flux de déchets minéraux peuvent également être traités : ainsi les limons ECB (Egouts, canalisations et balayage), le sable de dragage (RWZI), les limons de dragage, les graviers de sablage, le sable de fonderies, le sable de triage tamisé, le sable concassé, les granulats de déchets ...
En outre, notre centre d’Opglabbeek dispose d'un permis d’exploiter pour l'acceptation et le traitement des terres contenant de l'amiante et des granulats jusqu'à 10.000 ppm !
Le principe de base du traitement physico-chimique consiste à séparer les polluants et leur support des matériaux secondaires réutilisables. Le sable et le gravier lavés constituent les matières premières récupérables, tandis que les matériaux plus fins (<63um) et les particules organiques qui retiennent les polluants seront récupérés en fraction résiduelle.
Pour y parvenir, les installations de traitement sont composées de différentes unités de séparation qui utilisent les caractéristiques spécifiques des particules présentes comme la granulométrie, la densité et les affinités spécifiques.
Les techniques appliquées comprennent entre autres l'utilisation de tamis (secs et humides) en diverses granulométries, l’hydro-cyclonage, un filtre ascendant, un tamis vibreur, des séparateurs pour métaux , une laveuse à lames, des vrilles à sable, des spirales carbone & métalliques, des cellules de flottation, des décanteuses, et presses à tamis et filtres.
Les installations d’Opglabbeek et de Bornem disposent respectivement une capacité de 50 et de 70 tonnes entrantes à l’heure.
Le prix de revient de cette technique de traitement est donc déterminé par le pourcentage de la fraction résiduelle.
Les deux flux restants, à savoir le sable et le gravier lavés trouvent ensuite une nouvelle vie en tant que matières secondaires dans diverses applications de construction comme le stabilisé, le béton maigre, etc.
Bioterra dispose des certificats nécessaires pour exploiter les flux sortants, garantissant ainsi à la fois les qualités hygiéniques environnementales et la qualité des matériaux en adéquation avec les techniques de construction.